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1.
Revue de Médecine Interne ; 43:A113-A114, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900149

ABSTRACT

Identifié en Chine en décembre 2019, le Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-COV2) s'est rapidement propagé au niveau mondial. Si les études se sont initialement concentrées sur la prise en charge de la phase aiguë de la COrona VIrus Disease (COVID), l'objectif de ce travail est de s'intéresser aux conséquences à distance d'une hospitalisation pour COVID sévère. Nous avons réalisé une étude prospective, monocentrique, incluant des patients 6 à 9 mois après leur hospitalisation en soins critiques (soins intensifs ou réanimation) pour une infection confirmée à SARS-COV2. Les patients étaient évalués au cours d'une hospitalisation de jour en médecine interne. L'entretien débutait par un recueil des antécédents du patient, des évènements et des symptômes post-COVID. L'examinateur procédait ensuite à un examen clinique détaillé et un test de marche des 6 minutes (TM6). Les patients réalisaient de manière systématique des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR), une tomodensitométrie (TDM) thoracique non injectée, une échographie cardiaque trans-thoracique (ETT), et un bilan biologique complet. Une batterie de tests était réalisée, explorant la qualité de vie et les séquelles psychologiques. Quatre-vingt-six patients, dont 71 (82,6 %) hommes, d'âge médian 65,8 ans (56,7;72,4), ont été évalués dans un délai moyen de 7 mois (min 3,4;max 14,9). L'hypertension artérielle (46,5 %), le diabète (34,9 %) et la dyslipidémie (39,5 %) étaient les antécédents médicaux les plus représentés. Douze (14,0 %) patients avaient une pathologie pulmonaire sous-jacente, principalement une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). L'indice de comorbidités de Charlson médian était de 1 (0,0;2,0). La durée médiane du séjour en soins critiques était de 10,0 (6,0;17,0) jours. Cinquante-quatre (62,8 %) patients ont eu une ventilation invasive et 67 (77,9 %) patients ont reçu un traitement par corticothérapie. Cinquante-sept (71,3 %) patients ont présenté une asthénie post-COVID, 39 (48,1 %) une faiblesse musculaire, 30 (36,6 %) des arthralgies. Quinze patients ont développé un déséquilibre du diabète et 9 un déséquilibre de la pression artérielle. Dix-sept (21,3 %) patients avaient une distance au TM6 < 80 % de la théorique. Quarante-six patients53,5 %) avaient un score de dyspnée Medical Reaserch Council (MRC) de 0 et 24 (27,9 %) avaient un score MRC de 1. Treize (15,5 %) patients avaient une auscultation anormale à type de crépitants secs des bases. Cinquante-deux (64,2 %) patients ont présenté un déficit de la diffusion du CO défini par une DLCO < 80 % et 16 (19,8 %) avaient une DLCO < 60 %. Le scanner thoracique montrait chez 35 (40,7 %) patients des lésions de verre dépoli et 18 (21,7 %) de la fibrose. Trente-deux patients (37,6 %) avaient un score PHQ-9 significatif pour une dépression, 20 (23,5 %) un score GAD-7 significatif pour un trouble anxieux et 8 (9,4 %) patients avaient un score PCL5 supérieur au seuil évoquant un état de stress post-traumatique. Le niveau de qualité de vie à distance de l'épisode aigu était satisfaisant avec une médiane de l'EQ-5D-3L à 0,89 (0,64;1,00). En analyse univariée, la fibrose sur le scanner de réévaluation et une DLCO < 60 % étaient associées à la durée du séjour en soins critiques et au niveau maximal de CRP pendant l'épisode aigu. En analyse multivariée, la fibrose et la DLCO étaient associées à la durée de séjour. En analyse uni et multivariée, le PHQ-9 et le GAD-7 étaient associés au sexe féminin. À ce jour, rares sont les études qui ont étudié de manière systématisée les séquelles somatiques et psychologiques à long terme de la COVID chez les patients qui ont été pris en charge en soins critiques. Conformément à la littérature, la diminution de la DLCO est l'anomalie la plus fréquemment retrouvée aux EFR, les plages de verre dépoli persistent sur le scanner et des lésions fibrotiques sont retrouvées chez plus d'un patient sur 5 [1 2]. Ces anomalies contrastent avec une plainte respiratoire modérée et un examen clinique rassurant. Les symptômes généraux (asthénie, faiblesse musculaire et arthralgies) sont au cœur de la plainte fonctionnelle. Les déséquilibres de la tension artérielle et du diabète observés justifient un suivi accru des pathologies chroniques au décours de l'épisode aigu. Enfin, nous avons noté une prévalence plus importante des troubles psychologiques que celles relevées rétrospectivement (dossier informatisé) dans une autre étude [3] , renforçant, selon nous, la nécessité d'un dépistage systématique des troubles psychiatriques. De nombreux patients présentent des séquelles à distance d'une COVID sévère nous incitant à un dépistage systématique afin de proposer une prise en charge adaptée. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

3.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S99, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-827619

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

4.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S78-S78, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726723

ABSTRACT

Introduction Des études européennes suggèrent que l’anosmie est fortement associée à l’infection par SARS-CoV-2 (COVID-19). Cependant, dans ces études, les patients étaient sélectionnés et évalués après diagnostic, sans groupe contrôle, et les troubles olfactifs étaient rapportés sans évaluation clinique. Dans cette étude nous avons évalué la valeur diagnostique de l’anosmie rapportée et de l’anosmie objectivée par un test olfactif standardisé avant prélèvement dans un centre de dépistage du SARS-CoV-2. Matériels et méthodes Étude diagnostique proposée de façon consécutive à tout adulte se présentant pour un prélèvement diagnostique par RT-PCR nasopharyngé au centre de dépistage ambulatoire du SARS-CoV-2 du CHU entre le 23 mars et le 22 avril 2020. Les critères de non-inclusion étaient un antécédent de troubles olfactifs, une indication d’hospitalisation, une barrière de la langue, des troubles cognitifs, et une grossesse ou un allaitement en cours. Les personnes répondaient à un questionnaire syndromique, puis réalisaient un examen olfactif standardisé à l’aide de trois bandelettes imprégnées de 5 microlitres d’huiles essentielles (lavande, citronnelle et menthe poivrée). Un score basé sur la reconnaissance et l’intensité des odeurs variait de 0 (anosmie totale) à 6 (normosmie). Les personnes avec un score olfactif<4 étaient considérées anosmiques. Le prélèvement nasopharyngé était ensuite réalisé. Les valeurs de sensibilité et de spécificité de l’anosmie rapportée ou objectivée étaient calculées par rapport au diagnostic de COVID-19 confirmé par RT-PCR. Résultats L’étude a été proposée à 854 personnes ;809 personnes ont été incluses, dont 754 soignants. L’âge moyen était de 42 ans (±13vans), et 596 (74 %) des personnes étaient des femmes. Cinquante-huit (7,2 %) personnes ont été testées positives pour le SARS-CoV-2. Trente-huit personnes rapportaient une anosmie (4,7 % ;38/809), 38 personnes un score d’anosmie clinique<4, et 19 personnes les deux à la fois. La prévalence de l’anosmie rapportée ou objectivée par l’examen clinique était de 39,7 % (n=23/58) chez les cas de COVID-19 confirmées. Les valeurs de sensibilité de l’anosmie rapportée et clinique étaient de 0,31 [IC95 % : 0,20–0,45] et 0,34 [0,22–0,48], et de spécificité 0,97 [0,96–0,98] et 0,98 [0,96–0,99] respectivement. Les valeurs prédictives positives de l’anosmie rapportée et clinique étaient de 0,47 [0,31–0,64] et 0,53 [0,36–0,69] respectivement, et les valeurs prédictives négatives identiques de 0,95 [0,93–0,96]. Sur les 19 personnes ayant à la fois une anosmie rapportée et clinique, 18 avaient la COVID-19. Conclusion Dans cette population de patients dépistés en ambulatoire pour une COVID-19 asymptomatique ou modérée et chez qui l’anosmie a été recherchée avant tout test virologique de SARS-CoV-2, les prévalences de l’anosmie rapportée ou clinique étaient faibles avec des discordances fréquentes. L’anosmie est un signe peu sensible mais cependant très spécifique de la maladie. La présence d’anosmie selon les deux méthodes était associée à une forte probabilité de maladie COVID-19.

5.
J Infect ; 81(2): e39-e45, 2020 08.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-505603

ABSTRACT

OBJECTIVES: SARS-CoV-2 antibody assays are needed for serological surveys and as a complement to molecular tests to confirm COVID-19. However, the kinetics of the humoral response against SARS-CoV-2 remains poorly described and relies on the performance of the different serological tests. METHODS: In this study, we evaluated the performance of six CE-marked point-of-care tests (POC) and three ELISA assays for the diagnosis of COVID-19 by exploring seroconversions in hospitalized patients who tested positive for SARS-CoV-2 RNA. RESULTS: Both the ELISA and POC tests were able to detect SARS-CoV-2 antibodies in at least half of the samples collected seven days or more after the onset of symptoms. After 15 days, the rate of detection rose to over 80% but without reaching 100%, irrespective of the test used. More than 90% of the samples collected after 15 days tested positive using the iSIA and Accu-Tell® POC tests and the ID.Vet IgG ELISA assay. Seroconversion was observed 5 to 12 days after the onset of symptoms. Three assays suffer from a specificity below 90% (EUROIMMUN IgG and IgA, UNscience, Zhuhai Livzon). CONCLUSIONS: The second week of COVID-19 seems to be the best period for assessing the sensitivity of commercial serological assays. To achieve an early diagnosis of COVID-19 based on antibody detection, a dual challenge must be met: the immunodiagnostic window period must be shortened and an optimal specificity must be conserved.


Subject(s)
Antibodies, Viral/blood , Clinical Laboratory Techniques , Coronavirus Infections/diagnosis , Enzyme-Linked Immunosorbent Assay , Pneumonia, Viral/diagnosis , Point-of-Care Systems , Seroconversion , Adolescent , Adult , Aged , Aged, 80 and over , Betacoronavirus/immunology , COVID-19 , COVID-19 Testing , Coronavirus Infections/immunology , Female , Hospitalization/statistics & numerical data , Humans , Male , Middle Aged , Pandemics , Pneumonia, Viral/immunology , Reagent Kits, Diagnostic , SARS-CoV-2 , Sensitivity and Specificity , Serologic Tests , Young Adult
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